mardi 19 mars 2013

De la Haine à l'Amour Inconditionnel

 

zoo07

Vous le savez, ce monde est basé sur l’Inversion et il faut apprendre à retourner les situations, les émotions ou les vibrations vers le « haut », afin de les rendre perméables et compatibles avec les mondes de conscience supérieure.
 
Pourquoi descend-t-on de moral ou d’auto-estime ? Lorsque l’on subit des injustices, notre auto-estime descend dans une dimension intérieure de victime. En tant que victime, les moyens de se défendre émotionnellement et psychologiquement ne sont pas les mêmes car l’agression subie désaligne l’image personnelle intérieure et l’image que l’on transmet aux autres : cela fragilise plusieurs centres énergétiques puisque notre aura est une réflexion  énergétique vibratoire de nos émotions et de nos pensées. Une aura troublée par les dissonances  envoie un message dévié de « qui nous sommes », et les gens se méfient intuitivement d’une personne dont l’énergie n’est pas en accord avec son être intérieur.  
Les émotions tristes sont l’eau nécessaire pour éliminer l’aspect corrosif empoisonnant des agressions et pourtant, il faut se construire « au-dessus » des émotions d’affliction  grâce à la vision transmise par le moi supérieur, toujours positif et actif. Si les déséquilibres sont fréquents car il est normal de faire le tour de ses émotions, il est cependant difficile de conserver une idée positive et ouverte du monde lorsque l’on souffre d’une coupure entre la haute conscience spirituelle et la conscience humaine qui se sent limitée et vulnérable. Effacer cette distinction est à la fois un choix et une action au quotidien.
Parler de changer c’est facile, mais lorsqu’il s’agit d’une situation véritablement blessante les sentiments de vulnérabilité nous rendent paradoxalement réactifs, colériques ou bien franchement déprimés par la lassitude psychologique et l’abandon que la circonstance révèle. lL premier réflexe est de se refermer émotionnellement et énergétiquement pour ne pas être plus perturbé par ce qui vient de l’extérieur.  Cette fermeture peut être définitive et entraîner un plongeon dans la disgrâce intérieure. La haine est un état de fermeture qui devient destructeur, une inversion de l’amour.
Pour passer de l’état de haine à l’état d’amour il existe des paliers et d’autres degrés encore mènent de l’état d’amour à la joie divine, amour inconditionnel, même lorsque l’on traverse des circonstances désagréables et blessantes dans nos vies humaines.
Notre diagramme de lumière s’exprime  continuellement à travers nos émotions ou nos pensées, mais la plupart du temps nous n’avons pas conscience de notre particularité spirituelle, de notre « identité de lumière ». Avant de prendre contact avec cet aspect, il faut s’accepter tel que l’on est aujourd’hui. Et ces quelques pas sont un début pour comprendre là où vous êtes arrivé et ce qu’il vous reste à parcourir. A chaque niveau nous pouvons dépasser très vite les souvenirs ou les blessures déstabilisantes, à condition d’intégrer l’opposé de ce qui a causé la souffrance, de « renverser »  l’image et de porter attention aux forces développées ; la fameuse loi de « lâcher prise » s’adresse à cet aspect des choses, on lâche les blessures pour voir ce qu’elles ont fait naître de forces en nous.

Je souhaite donner ce petit guide des 10 étapes de conscience pour vous lier à des états émotionnels positifs restructurant.
Décrire la situation qui nous dérange : par écrit ou par oral. Décrire permet de verbaliser les émotions, de leur donner de la texture et « d’entendre » la douleur, son intensité, de reconnaître ses  « racines ».  Cela permet de circonscrire la douleur, son origine et de lui trouver un coupable pour la placer « hors de soi » et l’analyser posément. La première phase peut se répéter plusieurs fois, car il n’est pas évident de tout de suite mettre tous les mots pour décrire les émotions ou les sensations que la circonstance produit sur nous, d’autant qu’une circonstance en entraîne d’autres.
Plonger à la racine du mal.  Toute douleur est provoquée par une forme de « mal », le mal émotionnel et psychologique est lancinant, déstabilisant et surtout destructeur des bons aspects de soi. La Confiance et  l’espoir qui reposent en soi deviennent aléatoires, inconsistants. Il faut retrouver la base défaillante d’une image dévalorisée, la « petite phrase » ou la situation qui nous a piégé,  en se rappelant de la circonstance ou des séries de circonstances pour comprendre ce que l’agression  subie par notre âme a provoqué comme émotions intérieures jusqu’à déchoir de nos espoirs. Cette phase est révélatrice de notre maturité puisque l’âme conserve l’âge de sa première blessure. Tant que cette blessure est réactive, nous ne pouvons prendre de la maturité spirituelle et nous élever vers des plans supérieurs de conscience puisque l’on ne s’autorise pas à être heureux véritablement. Lorsque l’on passe cette phase, il faut être bien conscient que cela va réveiller la douleur et provoquer des troubles psychologiques : mais on ne guérit pas si on ne connaît pas sa maladie.
Distinguer la situation et le sentiment de culpabilité qu’elle a fait naître. Que l’on soit victime ou coupable revient au même lorsqu’il s’agit d’énergie, les vibrations causées par un évènement sont identiques que l’on soit créateur du mouvement ou que l’on en subisse les vagues. Seule notre conscience met une distinction entre le bien et le mal, or les émotions ne sont pas soumises à la loi de la morale : toutes les émotions sont porteuses d’un message, d’une énergie, d’une intensité, d’une intention. Le fait de ne pas être fier, d’avoir honte de ses émotions les retient dans des vibrations inférieures, opaques. La brillance naît du lâcher prise, de l’acceptation de ses émotions telles qu’elles sont. Comprenez que vos émotions vous sont destinées, qu’elles sont un langage entre votre âme et votre cœur humain. C’est un dialogue intérieur d’abord, qui s’exprime vers l’extérieur ensuite, par volonté de partage et de « communion » des âmes. Forcément que des émotions nauséabondes sont moins agréables à partager que l’enthousiasme. Mais, notre âme doit apprendre à s’exprimer quelques soient les circonstances.  La seule chose qui compte est de rendre justice à ses sentiments, de ne pas les trahir, en cela vous êtes le seul juge de ce qui est vrai pour vous.  On ne juge pas les gens pour leurs émotions mais pour les actes qui en résultent. Apprendre à gérer les émotions est donc essentiel pour ne pas détruire ses espérances par des comportements différents. Apprendre à se pardonner commence par découvrir ses différentes facettes.
Voir l’inverse pour atteindre le centre. Et si nous étions « responsable » plus que coupable ?
Imaginons que vous êtes la personne qui se soit infligée –pour son propre bien et sa propre croissance- une sorte de test révélateur, pour mettre votre âme à nu et mieux connaître ses façons d’être. Vous seriez donc le créateur d’une mise en scène où vous devenez la victime. Cela semble monstrueux d’être son propre bourreau –à son insu- pourtant la réalité s’approche de cette étrangeté. L’Etre divin désire révéler nos potentiels, révéler signifie « mettre à jour », percer le secret des lumières dont nous sommes porteurs. Alors, en nous soumettant à l’ombre, aux conditions douloureuses, il nous met au défi de sortir de ces nœuds en utilisant nos forces « cachées ». En s’acceptant « créateur » des situations, on se permet d’avancer sur une autre base où l’éternité s’exprime à travers les circonstances présentes : l’intention originelle de la situation éveille les véritables raisons qui nous font expérimenter cette situation, l’objectif de « tout ça » est d’apprendre à mieux gérer notre pouvoir véritable de création et nos intentions. Cela nous rend responsable de notre énergie et de ce qu’elle devient.
Endosser une attitude responsable de créateur ne se fait pas d’un jour à l’autre. C’est une décision qui s’installe dans la tête, puis que l’on essaye de réaliser au fur et à mesure en abandonnant les réflexes émotionnels ou psychologiques de l’ancienne vision des choses. Un créateur ne se plaint pas, il corrige son énergie en alignant ses comportements avec ses objectifs. Or, cela n’est pas facile lorsque l’ancien comportement n’est pas vidé de ses poisons. On doit travailler à vider les blessures en se valorisant, en se récompensant affectivement, en devenant un guérisseur par les actes et les mots, on développe ainsi ses qualités consciemment. Cette compensation intérieure est un cadeau que l’on offre aussi aux autres et qui renverse notre image vers plus de positivité, jusqu’à s’aimer de nouveau sincèrement soi-même.
S’aimer est-ce tout pardonner à ceux qui nous blessent ? Pas tout de suite. Tant que l’on évite de voir ses propres actes de rébellions, tant que l’on désire voir de soi que les aspects positifs, il est impossible de vraiment s’aimer et de se libérer des répétitions. S’aimer aussi dans les moments de faiblesse, d’agressivité, d’injustice que l’on provoque par ses pensées chez ceux qui nous ont blessés. S’accepter autant dans le rôle du « méchant » que dans celui de la gentille brebis est un pas décisif qui crée la « maturité » émotionnelle. La vie est faite d’énergie, c’est notre interprétation qui crée la morale et cette morale dépend des choix collectifs de ce que nous appelons « le bien ». Parfois le bien consiste à exterminer, d’autres fois il consiste à protéger et respecter. Chaque époque, chaque famille, chaque individu possède  sa vision du Bien, il faut apprendre à harmoniser ces visions entre elles par la tolérance d’une part, et par la communication claire des valeurs importantes pour soi. Or, la meilleure façon de s’exprimer est de vivre ce en quoi l’on croit. Alors, ce que l’on pense, ce que l’on aime est aussi ce que l’on EST. La sérénité naît de cette transparence entre la vie intérieure et l’image extérieure. On peut s’aimer et être aimé pour ce que l’on est, ce qui provoque une libération du pouvoir intérieur, un sentiment de liberté d'être.
7° Puisque l’on est un créateur, un inventeur de sa vie, doit-on s’embarrasser des jugements ? Sachant qu’un jugement est une manière d’interpréter selon une « norme personnelle », peut-on juger les actes des autres selon notre norme individuelle, selon notre propre vécu ? C’est injuste car cela ne tient pas compte du parcours de l’autre. Dans ce cas, si l’on désire absolument juger et comprendre une situation, il faut chausser les « mocassins » de cette personne. Suivre son cheminement explique ses choix mais ne les justifie pas toujours, selon nous. Cette différence fait de nous ce que nous sommes, et permet de mieux comprendre en quoi nos comportements et nos choix sont différents. La différence ne sépare pas, elle rend grâce à la diversité des chemins : « Dieu est grand ». Et il s’exprime à travers le bon et son contraire parce que certains s’aiment mieux dans la difficulté. Ce qui est difficile pour « moi », ne l’est pas forcément pour les autres. Pour trouver leur centre de lumière quelques-uns doivent s’enfoncer dans ce qui nous semble une circonstance terrifiante, ils en ressortent meilleurs ou affaiblis mais c’est « leur chemin ». Par contre, ce choix s’il n’est pas le mien n’a pas besoin de me dévier de mes propres voies. Chacun mérite le même respect, ce que je ne choisis pas ne doit pas m’être imposé. Cette décision de respecter mes propres valeurs réveille la Volonté, le pouvoir d’expression dont découle le respect que je donne et que je reçois. C'est en cela quer servent les circonstances contraires, à renforcer mon pouvoir créateur.
8° A quoi servirait-il de m’accrocher à la douleur du passé et aux regrets de ce que je n’ai pu éviter ? Pourquoi ma précieuse énergie et mon attention devrait continuer d’alimenter des situations mortes ? Puisque je suis devenu tolérant avec les parties négatives je peux offrir, un regard neutre de jugement et m’octroiyer de la Liberté sans entraver celle des autres. De fait, grâce aux autres, je fais l'expérience de ce que je ne suis pas et je peux voir les conséquences des comportements étranges qui se cachent dans mon subconscient comme une partie du bagage commun avec  l’humanité.  En abandonnant mes rigidités intérieures, je me fluidifie et je peux consacrer mes forces actives à ce que j’aime le plus en moi et autour de moi, je contribue à l'amélioration de l'ensemble. Aujourd’hui est ma zone de pouvoir. Aujourd’hui, est le moment qui me permet d’écrire ce que Je Suis. L’autre n’est pas moi et quoi que je possède si je ne fais rien pour montrer le meilleur, personne ne le verra. L’action d’aimer est une action visible, un « engagement » auprès de soi-même et auprès des autres, si c’est nécessaire pour donner un sens à ce pouvoir d’expression intérieure. Le rayonnement de ce pouvoir ressenti devient un cercle d’attraction et d’échanges, « je m’aime et je suis aimé » parce que la vie nous donne l’occasion de développer ce que nous commençons.  En exprimant ce que j’aime et ce que je suis à travers ma vie, elle s’établit en harmonie selon mes principes, respectueux de ceux des autres.
 Mais l’Harmonie ne s’établit pas par magie. Ce sont des cercles de « fermeture de conflits » qui se présentent au fil du temps. Ces cercles d’énergie sont à l’origine des actes, des émotions fortes, des paroles ou des pensées intenses, des intentions profondes qui se matérialisent petit à petit conduisant à des drames, des procès, des discussions amères ou des ruptures conflictuelles. Ces situations se répètent cycliquement pour nous donner l’occasion  de recevoir l’aboutissement de nos « créations » et faire la paix avec ces aspects agressifs de nous-mêmes. Certes, tant que nous n’avons pas les moyens de nous aimer, il est difficile de rendre les armes et de se pacifier car cela ressemble à une défaite, mais avec la compréhension de ce qu’offre la libération de la rancune, des amertumes et des déceptions, c’est de plus en plus facile de choisir d’être heureux et de réserver son énergie pour faire des choses positives et gratifiantes à nos yeux. Entretenir des rancunes exige de rester « fermé » sur ses blessures et c’est un énorme gâchis de créativité : la vie est trop courte pour s’ennuyer avec la tristesse et les conflits inutiles. Alors, si vous vous aimez, choisissez de vous consacrer au meilleur et renoncez aux importuns.   douceur
10° Se Consacrer au meilleur conduit au perfectionnement et au bien-être non seulement moral et physique mais aussi à se sentir en paix face aux situations futures. Mentalement et énergétiquement l’avenir se dégage, la lumière réapparait puisque le futur naît de notre attitude d’aujourd’hui, qu’il n’est plus relié à nos actes anciens et aux énergies qui conditionnaient nos réactions. Ayant changé en profondeur nos habitudes, notre vie s’est harmonisée à nos attentes, à nos aptitudes, à notre interprétation de la liberté. La vie s’harmonise autour de nous et nous sommes amenés à ressentir cette sérénité de plus en plus finement. La délicatesse de cette sensibilité nouvellement acquise,  rend apte à comprendre les liens entre l’environnement et nous, à décrypter les « points communs » entre les situations et les gens même si cela ne semble pas logique de prime abord. La lecture du monde devient plus intéressante et profonde, car à chaque niveau de lecture, transparaît l’existence du Grand Maître Créateur, cette toile scintillante où toutes les consciences expriment leurs vœux en une matrice créatrice évoluée, réceptive et hyper-réactive aux désirs de chacun, qu’elle tisse en des circonstances globales par souci de répondre à chaque intention individuelle en utilisant le moins d’énergie possible. Ce souci d’économie, ce pragmatisme allié de poésie est une source d’émerveillement qui dépasse l’amour de notre propre création, de notre vie. On « tombe en amour » du monde, expression de « tous » réunis en une conscience multiple. Pour l’aimer plus, il faut s’y ouvrir plus, s’y intégrer. Alors, par amour, pour l’amour et à travers l’amour, le chemin s’inscrit dans l’Acceptation. Il n’y a plus de peur, ni de perte. Il y a le Service et l’honneur de participer. Lila

Source: Lilaluz.net  
http://www.lilaluz.net/article-de-la-haine-a-l-amour-inconditionnel-details-des-stades-de-conscience-115108034.html

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